Tuesday, March 06, 2007

Le Paysage historique

Charles Baudelaire’s reviews of the Salons of 1845 and 1846 both have sections on landscape. In the 1845 review Baudelaire defends Corot against those who claim he cannot paint because his work looks unfinished. The 1846 review identifies different types of landscape painters:

il y a des paysagistes coloristes, des paysagistes dessinateurs et des imaginatifs; des naturalistes idéalisant à leur insu, et des sectaires du poncif, qui s’adonnent à un genre particulier et étrange, qui s’appelle le Paysage historique.

Baudelaire praises the modern landscape painters who have devoted themselves to the study of nature, but he has no time for ‘historical landscape’, where the aim is to rebuild nature in accordance with ‘healthier and purer rules’. A good tragic landscape is thus

un arrangement de patrons d’arbres, de fontaines, de tombeaux et d’urnes cinéraires. Les chiens sont taillés sur un certain patron de chien historique; un berger historique ne peut pas, sous peine de déshonneur, s’en permettre d’autres. Tout arbre immoral qui s’est permis de pousser tout seul et à sa manière est nécessairement abattu; toute mare à crapauds ou à têtards est impitoyablement enterrée.

an arrangement of stereotyped patterns of trees and fountains, of tombstones and funeral urns. The dogs are cut out on a certain pattern of historical dog; a tragic shepherd cannot, on pain of dishonour, have any other kind of dog. Any immoral tree which had the cheek to grow independently and according to its own nature is necessarily cut down forthwith; any pond full of toads and tadpoles is mercilessly filled in. (trans P.E. Charvet).

Baudelaire also had a section on landscape in his final 1859 Salon review and here he makes clear that the naturalistic depiction of landscape still needs to convey the artist’s feeling and provide a satisfying composition. This is something Corot achieves while Rousseau sometimes falls short, dazzling the critic with his effects but in his ‘blind love of nature’ mistaking a simple study for a finished painting:

M. Rousseau a le travail compliqué, plein de ruses et de repentirs. Peu d’hommes ont plus sincèrement aimé la lumière et l’ont mieux rendue. Mais la silhouette générale des formes est souvent ici difficile à saisir. La vapeur lumineuse, pétillante et ballottée, trouble la carcasse des êtres. M. Rousseau m’a toujours ébloui ; mais il m’a quelquefois fatigué. Et puis il tombe dans le fameux défaut moderne, qui naît d’un amour aveugle de la nature, de rien que la nature ; il prend une simple étude pour une composition.

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